Lucky Luke Wikipedi

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Lucky Luke 8 Lucky Luke

Elle va obligatoirement être au sommaire de chaque numéro soit avec des histoires courtes complètes ou des histoires à suivre, elle fait aussi la couverture des douze numéros. À partir du no 8 est publiée l’histoire à suivre Le Cavalier blanc qui va se terminer dans le no 12, le dernier numéro du journal avant sa disparition définitive. La série est créée en 1946 dans l’almanach 1947 du journal Spirou avec le récit complet Arizona 1880. L’année suivante est publiée pour la première fois une histoire à suivre La Mine d’or de Dick Digger, dans les journaux Spirou du no 478 au no 502. Cette même année, en 1949, sort le premier album de la série La Mine d’or de Dick Digger, il s’agit d’un album broché paru aux éditions Dupuis qui comprend les histoires deux et trois, suivi du deuxième album Rodéo qui comprend les histoires quatre, cinq et six[61]. L’année suivante paraissent dans Spirou les histoires, Jours de round-up du no 619 au no 629, Le Grand Combat du no 630 au no 646.

  • Les transmissions avec l’Europe étaient parfois difficiles, au point que pour économiser des timbres, Morris dessine pendant quelque temps ses planches recto-verso.
  • Le terme « Lucky Luke » est depuis devenu dans les sociétés française et belge synonyme de rapidité.
  • Dans l’histoire Le Pied-Tendre, le bandit qui tente de s’emparer des terres héritées par Waldo Badmington, est Jack Ready[d 59].
  • À commencer par la formule « L’homme qui tire plus vite que son ombre », inventée par René Goscinny, qui est devenue très célèbre dans le monde francophone[d 1] et même synonyme de rapidité.

Dans la version originale du film, il ne mentionne évidemment pas Jolly Jumper mais Silver, le cheval du Lone Ranger. Le comique Élie Semoun utilise le personnage de Jolly Jumper dans plusieurs de ses sketchs. En littérature, Ma Dalton est citée dans le livre Forages en eaux profondes sur l’affaire Elf de Valérie Lecasble et Airy Routier.

Liste des histoires de Lucky Luke

C’est d’ailleurs sous l’influence des collaborateurs de Mad qu’il fait de Lucky Luke une véritable parodie[8]. C’est aussi pendant son séjour aux États-Unis que Morris donne naissance aux Dalton, s’inspirant des véritables frères Dalton[c] sur lesquels il se documente à la bibliothèque de New York[c 2]. La série met en scène Lucky Luke, cow-boy solitaire au Far West, connu pour être « L’homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné par son cheval Jolly Jumper et de temps en temps par le chien Rantanplan. Lors de ses aventures, il doit rétablir la justice dans le Far West en pourchassant des bandits dont les plus connus sont les frères Dalton. La série est truffée d’éléments humoristiques qui parodient les œuvres de western. Avec le décès de Morris, et conformément à sa volonté, Lucky Luke poursuit ses aventures avec un nouveau dessinateur, Achdé lucky 8 casino avis.

L’architecture de la maison est en tout point semblable à celle du film d’Alfred Hitchcock. Du reste, le grand cinéaste sera patron d’un saloon dans cette histoire ainsi que dans La Diligence[54]. À la création de la série, et ce pour les quatre premiers albums de Lucky Luke, Morris reconnaît avoir été fortement influencé par le dessin animé. En effet, les premières planches présentent les caractéristiques du genre, tel qu’il était à l’époque, à savoir un trait rond, des personnages simplifiés, des têtes disproportionnées ou encore des mains à quatre doigts.

Laurent Gerra présente Lucky Luke (Eddy M.)

À quelques exceptions près, il porte toujours une chemise jaune, un gilet noir, un foulard rouge, un pantalon bleu, des bottes marron et un chapeau blanc. Son nom, inventé par Morris, vient de « Luck » qui signifie « chance » et de « Lucky », « chanceux »[d 3]. Il s’agit même d’une des premières séries de bandes dessinées franco-belges de ce genre.

Buffalo Bill apparaît pour la première fois dans le préambule de l’histoire Le Fil qui chante, puis il réapparaît dans Le Pony Express, Belle Starr et La Légende de l’Ouest[d 24]. Jesse James, se prend pour le Robin des Bois de l’Ouest, mais est surtout un voleur méchant et sans foi ni loi. Il apparaît principalement dans l’histoire à son nom où apparaissent aussi son frère ainé et complice Franck[d 25] et son cousin Cole Younger[d 26], puis seul dans Belle Starr. Avant cela, il apparaît trois fois dans la série avec une personnalité et un physique différents de ceux qu’il aura par la suite[d 27]. Il a la particularité d’être aussi le plus bête, sa phrase fétiche étant « Quand est-ce qu’on mange ? Il est souvent le souffre-douleur de ses trois frères, et surtout de Joe https://lucky8fr1.com/free-spins/.

Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris – Tome 10 en vidéo

La même année sort un jeu de puissance 4 intitulé Les cinq Dalton à l’effigie des frères Dalton[s 27]. En 1980, sort un jeu de sept familles avec les personnages de la série[s 28]. La même année sortent deux jeux de plateau intitulés pour l’un La ballade des Dalton inspiré du Monopoly[s 29] et pour l’autre Lucky Luke le cheval de fer[s 30] L’année suivante, sort un jeu de 52 cartes à l’effigie des personnages de la série[s 31]. En 2002, sort un jeu de carte inspiré de la scopa intitulé Lucky Luke, la bataille contre les Dalton[s 32].

  • En 2020, après l’album La Terre promise en 2016 et l’album Un cowboy à Paris en 2018, Jul et son dessinateur, Achdé, décident de parler de la ségrégation raciale dans un nouvel album intitulé Un cowboy dans le coton[32].
  • Morris souhaite alors à la fois se concentrer uniquement sur l’aspect graphique, mais aussi donner du sang neuf à la série[c 2].
  • Il est réalisé par les studios belges Belvision sur scénario original de René Goscinny, Morris et Pierre Tchernia.
  • Brigham Young, chef spirituel de la communauté mormone, apparaît dans l’histoire Le Fil qui chante, où apparaît aussi Washakie chef des amérindiens Shoshones[d 32].
  • Elliot Belt est un chasseur de primes dans l’histoire du même nom que tout le monde déteste pour sa vocation à la délation.

Ce dernier lui propose de reprendre Lucky Luke, un an après la mort de Morris. Achdé fait alors un essai sur un album en petit format à l’italienne intitulé Le Cuisinier français. Le style graphique que s’impose Achdé est celui de la série qui va de l’histoire Calamity Jane à l’histoire Le Fil qui chante[21]. Pour ses scénarios, Laurent Gerra met de côté son esprit méchant présent dans ses spectacles[22]. Les albums de Gerra étant publiés une à deux fois tous les deux ans, il est annoncé en 2009 qu’une seconde équipe de scénaristes a été mise sur pied afin de favoriser des sorties d’albums plus rapprochées.

Calamity Jane

Il s’agit d’une adaptation pratiquement conforme du premier dessin animé intitulé simplement Lucky Luke (puis renommé Daisy Town par la suite) sorti en 1971. Dix courts-métrages ont aussi été réalisés par la même équipe, pour la télévision. Basés sur les albums de la série, chacun comprend un invité vedette[73]. Le Lucky Luke incarné par l’acteur ne ressemble pas physiquement au Lucky Luke de la bande dessinée puisqu’il porte un long cache-poussière blanc et un chapeau à bords plats, en revanche, les caractéristiques du héros sont conservées[s 17]. Entre mars 1974 et février 1975, la série va avoir son propre journal de bande dessinée.

  • En septembre 2015, le créateur et auteur de la série Silex and the City, le français Jul, est annoncé comme le nouveau scénariste de la série, pour un premier album prévu pour novembre 2016[25].
  • Il déteste Rantanplan et ne manque jamais une occasion de le critiquer[d 8].
  • Pour Morris, ce voyage est plutôt motivé par l’envie de découvrir les décors et les méthodes de travail des auteurs aux États-Unis, qu’il considère comme le pays de la bande dessinée[c 2].
  • La série est créée en 1946 dans l’almanach 1947 du journal Spirou avec le récit complet Arizona 1880.
  • En 2003, une illustration de Lucky Luke et Jolly Jumper est réalisée pour illustrer le ski dans les couloirs du Centre sportif de Blocry à Louvain-la-Neuve, qui contient nombre de dessins évoquant le sport dans la bande dessinée[réf.

Il possède plusieurs qualités assez inhabituelles pour un cheval, puisqu’il peut tenir en équilibre sur un fil avec un piano sur le dos, monter aux arbres, compter, forcer les serrures et jouer aux échecs, battant même souvent Lucky Luke à ce jeu. Excellent compagnon, il lui arrive de faire la lessive, le ménage et la cuisine pour Lucky Luke. Très susceptible, il peut se vexer lorsque son cow-boy lui adresse une remarque désagréable. Il déteste Rantanplan et ne manque jamais une occasion de le critiquer[d 8]. Héros éponyme de la série, Lucky Luke est un cow-boy solitaire réputé être « l’Homme qui tire plus vite que son ombre ».

Jolly Jumper

Elle a participé à l’élaboration des règles et caractéristiques qui sont devenues par la suite des classiques de ce style de bande dessinée[51]. Quand Morris quitte Dargaud pour Lucky Productions en 1990, il en profite pour refaire le dessin du quatrième de couverture des albums. Lucky Luke qui jusque-là tirait avec un revolver dans l’estomac de son ombre, désormais tire avec deux armes en plein cœur de son ombre[f], la fumée sortie des revolvers est aussi gonflée pour rendre l’image plus impressionnante.

  • Ainsi dans une scène d’incendie, la planche est colorée pratiquement entièrement en rouge vif.
  • Dans Le Ranch maudit, Christopher Lee apparaît sous les traits d’un agent immobilier véreux, Groucho Marx en chasseur de bisons, et Serge Gainsbourg en ivrogne.
  • Il apparaît principalement dans l’histoire à son nom où apparaissent aussi son frère ainé et complice Franck[d 25] et son cousin Cole Younger[d 26], puis seul dans Belle Starr.
  • L’année suivante voit la publication de Chasse aux fantômes, sur un scénario de Lo Hartog van Banda.
  • L’ensemble donne un aspect humoristique, voire pop art, aux couleurs de la série[34].
  • La série est publiée ensuite dans le journal français Pif Gadget à partir de 1978, avec comme premier récit à suivre La Ballade des Dalton du no 500 à no 502[13].

Le 20e de cavalerie du no 1356 au no 1377 et L’Escorte du no 1380 au no 1401 sont les publications de l’année 1964. L’année 1965 commence avec la publication de l’histoire à suivre Des barbelés sur la prairie du no 1411 jusqu’au no 1432, puis une Calamity Jane du no 1437 au no 1458. La seule histoire à suivre publiée pour l’année 1966 est intitulée Tortillas pour les Dalton du no 1466 au no 1487, l’album, sortie en 1967, est le dernier à paraître chez Dupuis. Une histoire courte intitulée Le Chemin du crépuscule parait dans le no 1482 bis. L’année 1967 est particulière puisqu’il s’agit de la dernière publication régulière dans le journal Spirou avant son transfert pour le journal Pilote. Cette année est publiée La Diligence du no 1504 au no 1525, Le Pied-Tendre du no 1537 au no 1556[2].

Historical figures who have appeared in Lucky Luke

Un autre président américain représenté est Rutherford Birchard Hayes, qui lui aussi confie des missions, surtout dans l’histoire L’Homme de Washington, où il est escorté par Lucky Luke pendant sa campagne à travers les États-Unis[s 1]. Edwin Drake alias le colonel Drake, apparaît dans l’histoire À l’ombre des derricks, il est à l’origine de la fièvre du pétrole dans la ville de Titusville, mais il aide Lucky Luke à rétablir la justice dans la cité[d 29]. Edward Creighton et James Gamble, ingénieurs de la Western Union apparaissent dans l’histoire Le Fil qui chante[d 30].

  • L’année 1965 commence avec la publication de l’histoire à suivre Des barbelés sur la prairie du no 1411 jusqu’au no 1432, puis une Calamity Jane du no 1437 au no 1458.
  • Hank Bullys, le conducteur de La Diligence a les traits de Wallace Beery[54] alors que dans la même histoire le joueur professionnel Scat Thumbs est représenté sous les traits de John Carradine[52].
  • Personnage discret, voire peu malin ou tout aussi pleutre que les citoyens qu’ils sont censés protéger, afin de ne pas faire d’ombre au héros, il porte toujours la barbe ou la moustache et se trouve être soit très gros, soit très maigre.
  • La plongée verticale est un angle de vue plus rarement utilisé dans la série, mais dont la particularité permet à elle seule de faire un gag.

Sa principale particularité est de souvent finir les phrases de son frère William[d 13]. Des rails sur la prairie sera le premier album qui marquera la collaboration de Morris et Goscinny avec ce dernier au scénario. Conseils pour acheter ou vendre ses objets de collection, valeur selon argus. Prix BD, Tintin, Asterix,.., pin’s, télécartes, vente pièce de monnaie, billet, pièce argent, euro, actions anciennes et emprunts, sous bocks, verres, porte clés, estimation jouets anciens, Dinky Toys, timbres, mignonnettes, bijoux, miniatures parfum… L’Arche de Rantanplan résonne avec l’actualité grâce à sa galerie de personnages.

Coloriage Lucky Luke – Lucky Luke 8

Créée par Morris, la série va évoluer avec l’arrivée de René Goscinny au scénario à partir de l’album no 9 Des rails sur la prairie de la première série jusqu’à l’album no 14 Le Fil qui chante de la seconde série (sauf l’album no 10 de la première). Les plus marquants sont les frères Dalton, qui sont les cousins des véritables Dalton que Morris avait déjà mis en scène auparavant, mais que ce dernier avait fait mourir à la fin de l’histoire. Goscinny, réalisant la magnifique invention graphique que sont ces quatre personnages, décide de les faire revenir en leur donnant en plus la bêtise comme principal défaut. Morris, qui déteste les calembours, va demander à Goscinny de ne pas en placer, bien que ce dernier s’amuse à en glisser un dans chaque histoire pour faire tourner Morris en bourrique. Malgré un grand respect entre les deux hommes, Morris aura par moments du mal à comprendre l’humour de Goscinny, notamment sur les anachronismes volontairement placés et les références culturelles[42].

  • Jerry Spring et son ami Pancho, ainsi que Red Ryder et son aide Petit Castor, autres cow-boys du journal Spirou ont aussi droit à leur caricature[60].
  • Dans l’histoire Le Pony Express, Lucky Luke fait équipe avec William Hepburn Russell pour réussir le pari fou du Pony Express de transporter en moins de dix jours le courrier de Sacramento à Saint Joseph[s 4].
  • La série fait un retour dans Spirou en 1983 avec Le Daily Star publiée du no 2424 au no 2427 (publiée la même année en album) et en 1984 avec La Fiancée de Lucky Luke du no 2479 au no 2482 (publiée la même année en album)[2].

Du côté de la bande dessinée, quelques auteurs se sont réclamés de la série comme Zep, l’auteur de Titeuf[107],[108], ou encore Christophe Blain[107], qui dit avoir appris à lire avec Lucky Luke[109]. Dans le même registre les stéréotypes envers les Mexicains qui font la sieste, les Chinois systématiquement blanchisseurs ou restaurateurs et les Amérindiens qui parlent petit nègre vont disparaitre de la série[17]. La plongée verticale est un angle de vue plus rarement utilisé dans la série, mais dont la particularité permet à elle seule de faire un gag.

By Morris & Goscinny (1955–

Toutefois, après les quatre premiers albums, il se rend compte des différences qui existent entre les deux procédés et modifie son graphisme[33]. Devant le succès du personnage de Rantanplan, Morris crée une série dérivée où n’apparaît pas Lucky Luke. La série Rantanplan rencontre le succès, ce qui motive la création d’une autre série parallèle intitulée Kid Lucky, qui raconte la jeunesse de Lucky Luke. Les séries dérivées sont confiées à des assistants sans pour autant qu’un studio soit créé par Morris[20].

  • Le banquier et sa montre à gousset, les dames de la haute bourgeoisie armées de leur ombrelle, l’agent du télégraphe toujours distrait, les vautours sans cesse aux aguets apparaissent également de manière récurrente[c 8].
  • Présent dès Arizona 1880, la première histoire de la série, il est de couleur blanche, avec une crinière blonde et des taches marron sur la croupe.
  • La danseuse de cancan est présente dans les saloons de la série depuis la libération des mœurs, sous les traits d’une jolie fille ; son autre activité, qui est la prostitution, jamais avouée, saute tout de suite aux yeux des lecteurs plus âgés.
  • Comme Jolly Jumper, il sait s’exprimer par des pensées, mais les siennes sont ineptes et seul le lecteur en a connaissance.

En 1953, l’histoire Chasse à l’homme paraît du no 787 au no 808 de Spirou et Lucky Luke contre Pat Poker, le cinquième album, sort et contient les histoires onze et treize. L’année suivante, sort le sixième album, Hors-la-loi contenant les histoires douze et quatorze. Les histoires Lucky Luke et Phil Defer « le Faucheux » et Lucky Luke et Pilule sont publiées dans le journal Le Moustique respectivement du no 1464 au no 1494 et du no 1508 au no 1516.

Les auteurs de Lucky Luke

Vernon Felps est un fermier cultivateur que Lucky Luke va aider dans une guerre contre les éleveurs dans la quarante-troisième histoire, Des barbelés sur la prairie[d 41]. Comme son frère Jack, il n’a pas de caractère particulier[d 14] et il est d’ailleurs fréquent que les auteurs inversent leurs prénoms[d 15] entre deux albums, voir au sein d’un même album. Il ne prend que quelques initiatives au cours des aventures où il apparaît[d 14]. Sa principale intervention au cours des aventures est, dans l’histoire Dalton City, de tomber amoureux en même temps que son frère Joe de Lulu Carabine, s’engageant alors entre les deux frères une bataille amoureuse[d 15].

  • La figure de Lucky Luke est aussi traitée avec humour lors de ces évènements ; quoi qu’il arrive il n’y participe jamais pour s’enrichir, mais simplement pour protéger les plus faibles ou rétablir la justice.
  • Dans La Diligence, Alfred Hitchcock apparaît sous les traits d’un barman et le joueur de poker ressemble à John Carradine[53].
  • Lucky Luke qui jusque-là tirait avec un revolver dans l’estomac de son ombre, désormais tire avec deux armes en plein cœur de son ombre[f], la fumée sortie des revolvers est aussi gonflée pour rendre l’image plus impressionnante.
  • Le footballeur Bruno Bellone est surnommé « Lucky Luke », même surnom pour Pierre Lescure, l’ancien directeur de Canal+, ou encore le mafieux Franck Perletto.
  • Avant la série animée est sorti, l’année précédente, un long-métrage intitulé Les Dalton en cavale réalisé par le même studio américain[17].

Elliot Belt est un chasseur de primes dans l’histoire du même nom que tout le monde déteste pour sa vocation à la délation. Dans l’histoire, il veut capturer Tea Spoon soupçonné d’avoir volé un cheval de compétition à Bronco Fortworth[d 62]. Dans la soixante-huitième histoire, Le Cavalier blanc, l’affrontement a lieu avec Whittaker Baltimore, directeur d’une troupe de théâtre qui joue la pièce Le Cavalier Blanc, mais des braquages ont lieu dans chaque ville où se produit la troupe[d 63]. Dans La Guérison des Dalton, le professeur Otto Von Himbeergeist, qui vient d’Europe pour guérir les Dalton grâce à une nouvelle science appelée la psychanalyse, va tourner casaque à leur contact[d 64]. Buck Ritchie dans L’Empereur Smith tente de manipuler l’Empereur pour utiliser son armée à des fins malhonnêtes[d 65]. Le premier véritable personnage qui va aider Lucky Luke est Dick Digger dans l’histoire La Mine d’or de Dick Digger, puis Battling Belde dans l’histoire Le Grand Combat.

Principaux personnages[modifier modifier le code]

La même année sort un jeu intitulé Lucky Luke Wanted où il faut rechercher des bandits[s 33]. L’année suivante, sort un jeu intitulé Le jeu du tricheur, un jeu de 52 cartes avec un filtre rouge pour pouvoir lire la carte quand elle est retournée[s 34]. En 1982, est publiée l’album La Corde du pendu et autres histoires qui regroupe une histoire inédite et d’autres prépubliées dans divers journaux. En 1983, sort Daisy Town qui est l’adaptation en bande dessinée du film sortie douze ans plus tôt. Le Ranch maudit est publiée dans l’album éponyme en 1986 avec les histoires La Bonne Aventure[64], Le Flume[64] et La Statue[63]. L’album L’Alibi publié en 1987 regroupe l’histoire éponyme, ainsi que Athletic City, Olé Daltonitos et Un cheval disparaît[63].

  • La série met en scène Lucky Luke, cow-boy solitaire au Far West, connu pour être « L’homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné par son cheval Jolly Jumper et de temps en temps par le chien Rantanplan.
  • La série disparaît de Spirou pendant presque deux ans pour cause de voyage aux États-Unis de Morris, elle revient en 1955 dans le no 906 avec l’histoire Des rails sur la prairie scénarisée pour la première fois par René Goscinny rencontré pendant ce voyage.
  • Dans le cadre du Parcours BD de Bruxelles, une fresque murale de Lucky Luke, créée par Morris et réalisée par l’association « Art Mural », est inaugurée en 1992 dans une rue du centre-ville de Bruxelles (rue de la Buanderie)[112].
  • Les frères Dalton sont une fratrie composée de quatre bandits prénommés Joe, Jack, William et Averell.

L’histoire Ruée sur l’Oklahoma est cité dans un des cours d’Eric Agostini, professeur de droit à la faculté de Bordeaux. L’acteur Tom Novembre a cité la série comme une de ses bandes dessinées préférées[107]. Dans le domaine politique, le Premier ministre turc Turgut Özal a déclaré, sous forme de provocation, ne lire que Lucky Luke.

L’homme qui tire plus vite que son ombre

Le plus célèbre d’entre eux dans la série est sans aucun doute Pat Poker. Le barman est pourvu d’un gros ventre et d’une belle moustache ; son activité principale est de servir les verres et de protéger le grand miroir derrière son comptoir lors des bagarres. La danseuse de cancan est présente dans les saloons de la série depuis la libération des mœurs, sous les traits d’une jolie fille ; son autre activité, qui est la prostitution, jamais avouée, saute tout de suite aux yeux des lecteurs plus âgés. Le pianiste, toujours inébranlable malgré les bagarres et les fusillades qui l’entourent, est une dernière figure récurrente du saloon[c 7]. Le chanteur français Joe Dassin interprète, en 1967, une chanson intitulée Les Dalton[16]. Le groupe Carimi cite aussi Lucky Luke dans leur chanson Ayiti Bang Bang en 2001[111].

  • Le cercle dynamique centrifuge, comme dans l’histoire Lucky Luke contre Pat Poker avec la fuite devant la mouffette, le cercle dynamique rotatif, comme dans l’histoire Le Juge où Lucky Luke, attaché à un arbre, doit courir pour éviter l’ours de Roy Bean.
  • Pour l’occasion, la série est renommée Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris.
  • Il ne dialogue jamais avec Lucky Luke, même s’il comprend ce que ce dernier dit, ce dont Lucky Luke a conscience.
  • Goscinny disparu, Morris fait alors appel à divers scénaristes, mais tous ont du mal à prendre la suite de René Goscinny.
  • Corduroy Zilch, organisateur de rodéo dans la cinquante-cinquième histoire, Western Circus, voit d’un mauvais œil l’arrivée du cirque à Fort Coyote[d 60].
  • Avec ce changement d’éditeur, la popularité et les ventes d’albums de Lucky Luke s’accroissent considérablement[c 2].

En 1991, la série quitte les éditions Dargaud pour rejoindre les éditions Lucky Productions, une société qui ne gère que cette série, créée en Suisse par des amis de Morris et de sa femme. Deux ans plus tard est créée une nouvelle société pour gérer les produits dérivés, appelée Lucky Licensing[19]. Le premier long-métrage d’animation adapté de la série sort en 1971 avec simplement pour titre Lucky Luke (rebaptisé Daisy Town en 1983). Il est réalisé par les studios belges Belvision sur scénario original de René Goscinny, Morris et Pierre Tchernia. Cinq ans plus tard, la même équipe produit La Ballade des Dalton avec les studios Idéfix (créées par Goscinny et Uderzo pour réaliser Les Douze Travaux d’Astérix). En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée éponyme.

Les albums de la série Lucky Luke – Intégrales

Ainsi, un promoteur immobilier utilise l’image de Lucky Luke pour ses campagnes publicitaires dans les années 1970 et le quotidien Sud Ouest a utilisé l’image de Lucky Luke pour vendre des abonnements en 2001[107]. Certains personnages publics vont se déguiser en Lucky Luke, ainsi le patineur artistique Philippe Candeloro fait un spectacle en costume de Lucky Luke. Alain Bashung pose en costume de Lucky Luke pour le magazine Les Inrockuptibles de janvier 2003 et Laurent Gerra a posé habillé en Lucky Luke pour l’affiche de son spectacle Laurent Gerra flingue la télé[107]. En 1994, à nouveau, Lucky Luke a son propre périodique (mensuel), cette fois chez Semic, qui ne dure encore que quelques numéros, du numéro 1 (juin 1994) au numéro 8 (janvier 1995)[85],[86]. Comme son frère William, il est souvent utilisé comme faire-valoir au cours des aventures[d 16].

  • Le premier album édité par celle-ci est intitulé L’Amnésie des Dalton et sort en 1991, mais l’histoire a été publiée pour la première fois en 1991 du no 1169 au no 1173 de Pif Gadget.
  • Ces deux histoires sont ensuite publiées en 1964 dans un album intitulé Les Dalton courent toujours.
  • Pour Jijé, ce départ est avant tout politique, craignant une troisième guerre mondiale qui transformerait l’Europe en zone occupée par les troupes de Joseph Staline ou en zone dévastée par les bombes atomiques[5].
  • Dans le journal périodique est publiée, pour l’année 1969, l’histoire à suivre Jesse James du no 478 au no 499 (1969 en album).
  • Comme son frère William, il est souvent utilisé comme faire-valoir au cours des aventures[d 16].

Gerra reviendra au scénario pour Les Tontons Dalton, avec l’aide de Jacques Pessis, en 2014[68]. Cette option a été préférée à l’idée de faire revenir d’outre-tombe les fameux bandits. Se différencier de leur véritable histoire permet à René Goscinny de mettre plus de fantaisie dans les personnages des Dalton. Deux ans plus tard, sur une idée de Morris d’introduire un nouveau personnage pour la série, Rantanplan, un chien stupide, parodie de Rintintin, fait son apparition dans l’histoire Sur la piste des Dalton[c 3]. Il s’agit d’une des bandes dessinées les plus connues et les plus vendues en Europe, elle a été traduite dans de nombreuses langues.

Notes

La série est publiée ensuite dans le journal français Pif Gadget à partir de 1978, avec comme premier récit à suivre La Ballade des Dalton du no 500 à no 502[13]. Sont ensuite publiées plusieurs courtes histoires, L’École des shérifs dans le no 506 de Pif Gadget, Un amour de Jolly Jumper dans le no 2117 de Spirou et La Corde du pendu dans le no 2172. L’histoire Le Magot des Dalton est publiée en 1979 dans le magazine VSD (1980 en album). Deux histoires courtes sont publiées dans Spirou, La Mine du chameau et Les Dalton prennent le train respectivement dans le no 2214 et no 2218[2]. Le Bandit manchot est publiée en 1981 dans le journal Tele Junior et la même année en album.

  • Les ennemis sont très présents dans la série, et si certains sont des personnages historiques du Far West, un grand nombre sont des personnages fictifs.
  • Le juge Roy Bean fait sa seule véritable apparition dans l’histoire Le Juge qui lui est dédiée[d 22], mais on peut noter que c’est lui qui fera remarquer dans La Corde au cou aux Dalton qu’ils peuvent se marier pour ne pas être pendus.
  • Le premier film en prises de vue réelles inspiré de la série est Le Juge du réalisateur Jean Girault sorti en 1971.

Dans l’histoire La Guérison des Dalton, il révèle une nature honnête après la thérapie du docteur Otto von Himbeergeist, mais naïf et paresseux il se laisse entraîner par ses frères[d 16]. Il apparaît pour la première fois dans Sur la piste des Dalton la trentième histoire de la série, publié pour la première fois en 1960. Il « travaille » dans la prison du Texas où sont emprisonnés les frères Dalton. Il apparaît presque toujours avec eux, les suivant à la trace chaque fois qu’ils s’évadent du pénitencier. Physiquement il possède un pelage marron, une grosse truffe noire et des oreilles pointues[d 9]. Cheval rapide (on dit même qu’il est le plus rapide de l’Ouest), il n’a pas peur du danger et sauve Lucky Luke à plusieurs reprises dans la série.

Les Aventures de Kid Lucky d’après Morris

Mais la collaboration se termine mal entre Morris et les deux scénaristes. Ceux-ci l’attaquent en justice, puis créent une série similaire intitulée Cotton Kid[16]. En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée[17], mais la série ne rencontre pas de succès aux États-Unis, mais bien en Europe. En 1991 les studios français IDDH prennent la suite du dessin animé[18]. Durant cette période, Morris cède les droits patrimoniaux de la série à la société Beechroyd qui ensuite lui redistribue les sommes en fonction des ventes.

Un second film, La Ballade des Dalton, sort en 1978, réalisé par les deux auteurs avec l’aide de Pierre Tchernia, au sein des studios Idéfix (créés par Goscinny, Uderzo et Dargaud). Goscinny étant mort l’année précédente d’un arrêt cardiaque, il n’a pas pu assister au montage final du film[d 1]. Morris quitte Dargaud pour fonder sa propre maison d’édition, Lucky Productions.